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 Blood Night

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Evangelys
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MessageSujet: Blood Night   Blood Night Icon_minitimeVen 22 Juin 2012 - 18:30

Titre : Blood night

Résumé
Akatsuki, 16 ans, jeune lycéenne scolarisée à Okatura mène une vie solitaire et désespérée .
Malmenée par les élèves de son lycée et battue par son oncle Kimuro et sa tante Asamaki, la jeune fille aux cheveux couleur de sang décide de s'enfuir et d'abandonner cette vie misérable pour en reconstruire une autre.
Mais plus moyen de vivre correctement une semaine seulement après sa fugue. Pourtant, un évènement improbable se produit...


Chapitre 1
Regard perdu

Je m'appelle Akatsuki, j'ai 16 ans et j'étudie au lycée d'Okatura au Japon.
Je poursuis des études pour devenir ingénieur informatique .
Mais ma passion avant tout, c'est la magie mais beaucoup de gens trouvent ça stupide, trop gamin. Mais peu importe. Je n'ai jamais fait attention aux remarques des gens car le fait d'être toujours critiquée, on finit par s'y habituer... du moins à mon avis.

Je ne me suis jamais sentie très à l'aise avec les autres.
Pourquoi ? Je n'ai jamais supporter leur manière de penser et de réagir.
Heureusement je suis rarement en leur compagnie, seulement en classe ou à la maison avec Tante Asamaki et Oncle Kimuro.
Je préfère rester solitaire et je me réfugie souvent dans une vieille maison abandonnée au bord de la mer pour repenser à mon passé, là où pour la dernière fois j'ai ressenti de la joie.

Bref, je menais une vie malheureuse à cause de mon passé et de mon entourage.
Une vie pourtant ordinaire à mes yeux, jusqu'à ce qu'un jour où tout à basculer.



Lycée d'Okatura, début de la récréation matinale.
Je traînais habituellement mon vieux cartable usé, tremblante et fatiguée, des douleurs tout le long du corps.
Je pénétrai dans l'immense cour ou à droite un gigantesque et vieux bâtiment se dressait fièrement sur l'entrée du lycée.
Alors que j'arrivais lentement devant l'endroit ou notre professeur M. Mitsoku venait nous chercher habituellement, un groupe de jeunes élèves me poussèrent subitement sur l'une de leur camarade.
Cette dernière esquivant rapidement, je tombai à terre en essayant de rattraper sur mes mains puis j'atterris finalement sur le ventre.
En me relevant, mon vieux jean maintenant troué laissa apparaître une petite blessure dont le sang commençais à couler.
-Alors Akatsuki ? cria volontairement une fille à la robe moulante et aux yeux pétillants d'excitation, t'arrive plus à te rattraper ?
Les ricanements suivirent ensuite les paroles de la jeune fille.
Malgré ça, je me remis sur mon chemin, la douleur palpitante au genoux, mais le visage toujours inexpressif.

Soudain, le bruit de la sonnerie remplaça celui des bavardages des lycéens. Puis tout le monde se rangèrent à leur place habituelles.
M. Mikotsu surgit du long chemin qui suivait à la porte d'entrée du bâtiment puis nous guida jusqu'à sa salle au deuxième étage.
Il nous ouvrit la porte puis tout le monde allèrent s'assoir respectivement à leur place.
La salle aux murs gris n'inspirait rien de joyeux, les tables et les chaises étaient usées par le temps, et le tableau qui autrefois était noir, fut maintenant d'un vert pâle à cause des marques de craies effacées.
Quant à M.Mikotsu, c'était un vieil homme d'une soixantaine d'année, qui malgré tout restait droit, la tête haute, et dont le regard pour crevais les yeux à chaque fois qu'il posait le regard sur vous.
Il portait toujours un costume noir aux épaules carrées avec un pantalon assortit, des chaussures de cuir trouées et des lunettes rayées qui reposaient sur son petit nez qui lui donnaient un regard encore plus sérieux.
Ainsi il se plaça devant le tableau,puis pris la parole d'une voix rauque :
-Bonjour à tous. Nous commencerons ce cours par les remises des bulletins, puis nous finirons la leçon sur l'époque médiévale.
Récréation à 10h.

Puis sans attendre, il prit un paquet constitué de nos bulletins puis nous les distribua en ajoutant des commentaires à chaque remise :
-Très bien Noshi.
-Pas mal mis des progrès à développer Shimura.
Puis après quelques minutes, l'homme s'approcha de moi.
-Akatsuki, toujours aussi misérable.
Tu vas finir par rater ta vie si cela continue.
Puis sans ajouter un mot, il repartit puis pris une craie en annonçant la suite des explications sur la suite de la leçon.
Je ferma les yeux pour m'empêcher de pleurer puis je saisis un stylo noir ainsi qu'une feuille puis recopia la leçon.

Les heures passèrent puis venu le soir.
En traînant des pieds, j'annonçai ma présence à ma tante et à mon oncle :
-C'est moi, Akatsuki. Dis-je platement.
Puis je grimpa des escaliers étroits qui longeaient un mur à la tapisserie déchirée et légèrement brûlée, posa mon cartable et redescendis puis me dirigeai vers la cuisine où ma tante était occupée à verser de la farine et en lisant une recette d'un gâteau à la pomme.
La petite femme envelopée se retourna vers moi, dont les yeux me jetaient ses éclairs habituels sur moi et le tablier couvert de tâche de nourriture.
Lui tendant mon bulletin sans dire un mot, cette dernière me l'arracha des mains puis avec un bref coup d’œil dessus, elle leva la main puis dans un bruit résonnant, celle-ci atterrit sur ma joue.
Ne disant toujours rien, je reculai d'un pas en arrière pour me retenir de tomber.
-Petite sotte, hurla ma tante, tu as encore rater ton trimestre !
Je te prévient ! encore une fois et ce sera le martinet !
Ce soir, au lit et sans manger !

Apparût mon oncle, l'homme était encore plus gras que sa femme et sa petite tête potelée évoquait un petit porcelet. Sa grosse moustache brune lui cachait sa bouche.
-Qu'est qu'y a encore Mimine ?! Cracha le vieux.
Puis, ma tante lui montra mon bulletin et mon oncle me gifla à son tour.
-Idiote ! File dans ta chambre ! TOUT DE SUITE !!

Je me précipitai dans ma chambre, retenant mes larmes et allai les déverser, en pensant à mes vieux et tendres souvenirs d'enfance...


Dernière édition par Polgara le Mar 4 Sep 2012 - 13:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Blood Night   Blood Night Icon_minitimeLun 25 Juin 2012 - 20:53

Chapitre 2
Colère incontrôlable

Lycée d'Okatura, Midi
Cette fois-ci, la sonnerie indiquait l'heure de manger.
Au menu : En plat, du Sukiyaki (Fines tranches de bœuf et de légumes cuits dans un mélange de sauce soja, de sucre et de mirin.) et en dessert, deux takoyakis (biscuits).
Ma réjouissance n'était pas totalement au rendez-vous mais cela faisait deux soirs que je n'avais pas mangé de la nourriture "digeste".
En effet, Tante Asamaki n'était pas vraiment douée pour la cuisine et passait ses journées à dépenser son maigre salaire dans les ingrédients et dans des livres de recettes de cuisine pour débutant. Quant à Oncle Kimuro, il passait son temps à engloutir tout ce qui lui passait sous la main...
En rangeant mon cartable dans le casier situé tout au fond du gigantesque hall, je me dirigea en direction de la cantine puis pris un pris un plateau et me servis.
Après ce service, je me mis à suivre le petit passage qui déboucha à la zone des tables, une grande salle aux murs d'un rouge pâle et dont le sol avait l'air de n'avoir pas été lavé depuis des années.
Alors que je traçais mon chemin en silence vers ma table habituelle, tout au fond de la pièce ou il n'y avait jamais personne, je passais à côté d'une table où deux garçons discutaient bruyamment puis soudain, l'un deux me fit un croche pattes. Je n’eus que quelques secondes pour prendre conscience que j'allais tomber à terre avec mon plateau.
En tombant à terre, les rires remplacèrent les conversations dans toute la cantine. Certains criaient , d'autres me tiraient la langue, et j'avais honte. J'entendis tout à coup des bruits de pas pressés dont le bruit me parut de plus en plus fort et alors que j'allais me relever, quelqu'un me tenu à l'oreille et me tira vers le haut.
La douleur m'arracha un petit cri et quelques gémissement, puis on m'entraîna toujours par l'oreille vers le placard à balais de la cantine.
On me relâcha enfin et je pus apercevoir le visage du cuisinier déformé par la colère.
Celui s'absenta puis quelques minutes après, il revint avec un balais et une pelle.
-Tu vas tout de suite nettoyer ça, incapable !
Qui m'a fichu une gamine aussi stupide ?!
Sur ses mots, il me lança à terre les deux objets ménagers et repartit sur un pas furieux.

Obéissant aux ordres, je me mis au travail.
La honte me fit baisser la tête, et lors du ménage, beaucoup d'élèves eurent le plaisir de me rabaisser autant qu'ils le pouvaient.

Une fois terminé, je me rendis aux toilettes puis pris une serviette en papier et essaya de nettoyer mes vêtements tachés le mieux possible.
Mon oncle et ma tante seraient furieux ce soir, c'était certain.
Puis je me dirigeai vers le miroir un peu brisé et me contemplai avec dégoût. Mes cheveux rouges étaient sales, gras, mon visage à la peau légèrement mâte était amoché et mes yeux marrons brillaient de tristesse. Cette bande d'abrutis avaient décider de me pourrir la vie jusqu'au bout, c'était certain.

Venu enfin la dernière récréation, située l'après midi vers 16 heures.
Je m'étais assise dans un coin de la cours, la tête posée sur mes genoux, les yeux fermés et ne pensant à rien.
Soudain, quelqu'un arriva et pris la parole :
-Eh ! Toi là ! Alors ? on s'est perdu ?
Je relevai la tête puis aperçu un garçon aux cheveux d'un noir de jais, le visage plat. Il était plutôt grand et avec une carrure impressionnante dont on aurait dit qu'il se musclait tous les jours. Malgré son imposante silhouette, il avait l'air vraiment bête, le genre de personne qui fonçait dans le tas sans réfléchir.
Il était accompagné de deux jumeaux, tous les deux petits, un petit sourire carnassier dessiné sur leur visage, caché par un grand nombre de cheveux d'une couleur rousse.
Soudain, le lycéen colossal s'empara de mon cartable et commença à fouiller dedans.
-Ouah, mais c'est quoi ces affaires de clochard ?! On dirait...
Étrangement, il s'interrompit puis un grand silence se manifesta. Soudain, le grand garçon se saisit d'un objet :
-Eh, mais regardez ce que j'ai trouvé !!!! hurla-t-il, montrant à bout de bras la découverte sensationnelle.
En plissant des yeux vers l'objet volé et en regardant de plus près, je pus apercevoir que cet objet m'était très cher : c'était un portrait de mes deux parents.
Mon cœur fit un bon dans ma poitrine et mon sang ne fit qu'un tour.
J'étais figée sur place, paniquée.
Je me mis à courir en direction du voleur mais celui-ci esquiva.
-Rends moi ça !!! ripostais-je.
-Regardez, c'est tellement mignon ! Akatsuki se balade avec un portrait de son pôpa et et de sa môman !!
Alors que je faisais de mon mieux pour récupérer mon petit trésor, les deux jumeaux se contentèrent de regarder inutilement la situation en rigolant.
Essoufflée, je continuais de supplier au colosse de me rendre mon portrait.
Mais le pire arriva.
D'un seul geste de la main, le lycéen saisit l'objet, le mit à terre et l'écrasa de toute ses forces au sol.
Sous un bruit de craquement, l'objet de trouva brisé en mille morceaux.
Mon coeur allait s'arrêter. Mes yeux étaient grands ouverts. Plus rien ne me traversait l'esprit.
Un nouveau silence se fit, plus glaçant cette fois.
Le voleur brisa le silence en éclatant de rire et en criant victoire, jeta mon sac à terre puis fit demi-tour pour repartir à ses occupations accompagné de ses deux compagnons.
Soudain, une colère immense m'envahit. Je me relevai, le visage sans expression, les yeux seuls en disaient long sur ma colère.
Puis je marchais en direction du groupe de malfaiteurs :
-Eh gros tas ! Retourne toi !
Ce qu'il fit. En tournant son visage, il n'eut pas le temps de riposter que mon poing atterrit sur son visage.
Un peu sonné, mon adversaire essaya de faire de même mais j'eus le temps de pencher la tête d'un côté, puis de lui ajouter un bon coup de pied bien placé dans le ventre.
À terre, je me mis à genoux, le regardai droit dans les yeux.
-Que ce soit bien clair espèce de sale couillon. Jamais tu ne viendras à nouveau me pourrir ma vie déjà assez misérable, compris ? dis-je.
-D'ac...d'accord.... bredouilla-t-il .
-Je veux t'entendre répéter ce que j'ai dit . Maintenant !
-Je... je ne viendrais plus... t'embêter ...
-Jure-le.
-Je... je le jure...
Puis en me relevant de nouveau, mon ennemi se retira précipitamment puis partit pleurer comme un rejeton .
Je venais de remarquer que ma voix était étrangement calme malgré ma colère intense.
Je repris mes affaires, puis le temps me paru moins long, et les élèves de ma classe ne m'ont plus embêter pendant le reste de la journée.
Alors que j'étais sur le chemin du retour, je ressortis la photo un peu abîmée qui était le seul élément quasi intact de la casse provoquée par le bandit de tout à l'heure.
Je la contemplai avec assurance, et un peu avec tristesse.
Le souvenir de mes parents et moi, tous heureux... ce n'était plus comme un bon rêve.
De retour chez moi, ma tante surgi comme une hystérique de la cuisine et me gifla.
-Espèce de malade ! sale gosse !
-Mais qu'est ce que j'ai fait encore ? demandais-je timidement, encore sonnée.
-Qu'est ce que tu as fait ?! Qu'est ce que tu as fait ?
Mais c'est bien à moi de te poser cette question !! J'ai reçu une lettre de la part du directeur de ton foutu lycée expliquant que tu aurais frappé un élève !!
-J'ai agi par ma propre volonté et pas celle des autres !
-LA FERME !!
Sur ses mots, elle prit un vieux balai à proximité et m'asséna de plusieurs coups .
De colère, je pris le balai de mes deux mains, le retira de toutes mes forces de ma tante et lui envoya dans la tête dont celle-ci s'écroula à terre à son tour.
-Tout ça c'est fini Asamaki. Tu m'as frapper trop longtemps, toi et les autres pour que j'en supporte d'avantage.
J'ai trop souffert. Depuis que tu m'as recueillit avec mon stupide oncle, je vis un enfer. Je regrette encore plus mes parents et...
-Tes parents sont morts abrutie et tout ça depuis l'âge de tes 3 ans ! !! me coupa-t-elle.
-La ferme sale sorcière !
Mais après mes derniers mots, la vieille se releva d'un bond et m'asséna un violent coup de poing dans la figure qui me fit tomber dans "un sommeil profond".
 

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